Immobilier et réseaux sociaux : l'exemple d'une recette qui fonctionne
Comment développer son business avec les réseaux sociaux, quand on est conseiller en immobilier ? En choisissant la bonne plateforme, en étant régulier et authentique. La preuve avec le retour d’expérience d’Audrey Trillon, conseillère en immobilier IAD France.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, parlez-nous de vous. Qui est Audrey Trillon ?
« J’ai 34 ans, je suis entrepreneur dans l’âme, maman de deux enfants de 6 et 9 ans et mariée. Je suis une femme indépendante, ambitieuse et bienveillante. Oui, oui ambition et bienveillance sont compatibles !
Après un bac général, j’ai fait mes études dans le sport pour devenir entraîneur de gymnastique. Un métier passion que j’ai fait pendant 10 ans. A l’arrivée de mon deuxième enfant, je n’arrivais plus à concilier ma carrière et ma vie personnelle. Je suis donc devenu coach en bien-être en travaillant de chez moi, via les réseaux sociaux pendant 3 ans.
Ces deux expériences professionnelles m’ont appris à développer mon autodiscipline, le goût du challenge et du résultat, ma résilience à l’échec, les techniques commerciales, et l’utilisation des réseaux sociaux de manière performante.
L’immobilier m’a toujours intéressé, le contact humain me manquait et au vu de mes compétences acquises précédemment, je me suis donc lancée dans ce nouveau défi qu’est l’immobilier.
Dans un premier temps j’ai rejoint l’agence Century 21, j’y suis restée 6 mois. Cette expérience m’a été bénéfique mais le travail en agence ne me correspondait pas.
Cela fait bientôt 2 ans que je suis conseillère indépendante en immobilier chez IAD. »
A quel moment avez-vous intégré les réseaux sociaux dans votre stratégie marketing ?
« Dès le départ, j’ai utilisé les réseaux sociaux. Ce sont même les piliers de ma stratégie de communication et de prospection. Je savais comment les utiliser, je savais que c’était efficace. »
Quels réseaux sociaux utilisez-vous et pourquoi ?
« J’utilise Facebook exclusivement. C’est le réseau que je connais le mieux, j’ai donc commencé massivement avec Facebook, et les résultats sont vite tombés, j’ai donc continué. Mon but n’étant pas d’avoir une vitrine, mais de générer des leads, des avis de valeurs, des mandats, des ventes. Pour moi Facebook est mon meilleur outil de prospection.
Il faut préciser que je n’utilise pas de page (comme la majorité le font), j’utilise mon profil. Je ne dépense pas d’argent dans des tunnels de vente ou autre.
Ma stratégie étant de montrer en toute simplicité et transparence ma vie d’entrepreneur, les coulisses de mon métier de conseiller indépendant en immobilier IAD.
J’aime les gens, j’aime partager avec eux. La confiance, la transparence et la simplicité sont pour moi primordiales. En commençant dans l’immobilier, je voulais être cette personne abordable, bienveillante et professionnelle au service des gens. Facebook me permet de construire cette relation de confiance et cette proximité. »
A quelle fréquence publiez-vous, et combien de temps y consacrez-vous chaque semaine ?
« Alors c’est compliqué de chiffrer le temps passé sur Facebook. Aujourd’hui avec 5 ans de pratique professionnelle, c’est une habitude. Je ne m’en rends même plus compte. Au cours de ma journée, je poste en story mes rendez-vous, mon travail de bureau, une partie de ma vie perso, c’est un peu un Vis ma vie de conseiller indépendant en immobilier.
Niveau publication, je poste environ 5 publications par semaine.
Ma règle d’or : ne pas avoir de profil commercial. Les gens savent que je suis conseiller indépendant en immobilier, ils savent que je recherche des biens à vendre. Je mets en avant mes actions, mes résultats, mon style de vie, ma personnalité et c’est pour ça que les gens me choisissent.
Lorsque l’on commence sur Facebook, lorsque je forme mon équipe de conseillers, je leur conseille de passer 1 à 2 h sur Facebook par jour, selon leur objectif. Au début on se fixe une plage horaire, on suit une routine afin d’apprendre et que ça devienne une habitude et puis ensuite ça devient naturel. »
Est-ce que les réseaux sociaux vous apportent des clients ?
« La première année, 70% de mes mandats provenaient directement de contacts générés par Facebook. Facebook a été un vrai accélérateur pour mon lancement dans l’activité.
Aujourd’hui les recommandations, le bouche-à-oreille fonctionnent très bien, mais Facebook reste une source incontestable de prise de mandats pour moi et de fidélisation de mes clients. »